Il est important que les gestionnaires sinistres comprennent que le diagnostic du cancer est un processus complexe. Un diagnostic précis aide à déterminer le meilleur protocole de traitement pour le cancer. Ce blog passera en revue les modalités de traitement et les éléments à prendre en compte dans le cadre de la gestion des sinistres afin d’aider les gestionnaires à mieux comprendre les comptes rendus anatomopathologiques et ce qui se passe ensuite pour le patient.
Le compte-rendu anatomopathologique
Le compte-rendu anatomopathologique est un rapport médical complexe qui décrit le diagnostic en fonction des résultats des analyses de sang, de l’imagerie diagnostique et des résultats de biopsie. Si un cancer est diagnostiqué, le compte-rendu contiendra des renseignements spécifiques, y compris le type de cancer, le grade histologique, l’état des ganglions lymphatiques, le stade et la présence de récepteurs ou de biomarqueurs hormonaux.
Les résultats d’une recherche de biomarqueurs pourraient montrer que le cancer présente un certain type de biomarqueur ciblé par un protocole de traitement connu. Ou ils pourraient au contraire montrer que le cancer présente un biomarqueur empêchant le fonctionnement d’un certain type de traitement. Un traitement non conforme à l’étiquette (non approuvé par la FDA) peut être recommandé parce que le traitement est approuvé pour un autre type de cancer qui a le même biomarqueur.1
Un diagnostic anatomopathologique concis fournit des informations importantes pour l’équipe d’oncologie concernant les décisions de traitement, le risque de récidive et le pronostic.
Le protocle de traitement et le pronostic
Par le passé, les patients diagnostiqués avec un type particulier de cancer (cerveau, sein ou pancréatique par exemple), recevaient le même traitement que les autres avec le même diagnostic. Au cours de la dernière décennie, la recherche en biologie du cancer a réalisé à des progrès dans la détection des biomarqueurs et a permis d’accroître la connaissance et la compréhension du cancer aux niveaux moléculaire et cellulaire, fournissant des informations diagnostiques déterminantes pour aider à guider le traitement et à prédire les réponses à un traitement particulier.
Les cas de cancer difficiles ou inhabituels peuvent être discutés en réunion de concertation oncologique, une approche pluridisciplinaire de la planification du traitement avec des médecins de différentes spécialités, qui déterminent le meilleur traitement possible en fonction du diagnostic.
En plus de documenter les résultats des tests, le diagnostic anatomopathologique, le protocole de traitement et les dates, l’oncologue documentera également un état de performance.
Il existe deux échelles largement utilisées pour chiffrer l’indice de performance en évaluant la capacité fonctionnelle des patients atteints de cancer. Il s’agit de l’échelle « Eastern Cooperative Oncology Group » (ECOG) et l’Index de performance de Karnofsky (IPK).
L’échèlle de Karnofsky mesure la capacité à effectuer des tâches ordinaires. L’ECOG mesure la capacité fonctionnelle du patient en termes de capacité à prendre soin de lui-même, y compris les activités quotidiennes et la capacité physique.
À l’exception de tout autre facteur ayant un impact sur la qualité de vie, l’échelle de performance devrait être en corrélation avec la performance physique et la survie. L’échelle de performance joue également un rôle dans la détermination du traitement et du pronostic.